viernes, 9 de noviembre de 2018

Devoirs. 4B

Je vous laisse ici des documents qu’on va travailler en classe:
1. Marjane et Louison défendent l’égalité entre les filles et les garçons
Chez Marjane, 9 ans, et son frère Louison, 5 ans et demi, pas question de croire qu’il existe des choses réservées aux garçons et d’autres réservées aux filles. «Par exemple, il y a des familles où c’est les femmes qui font la cuisine, le ménage, et qui pensent que c’est normal. Moi je pense que c’est tout le monde qui doit faire les mêmes choses», assure Marjane. A la maison, c’est plutôt papa qui fait à manger et le ménage. Pour «les courses, ça dépend».
Leurs parents essayent de les éduquer de façon féministe. Qu’est-ce que ça veut dire ? «C’est le fait de se battre pour les droits des femmes», répond Louison.
Récemment, il a lu un livre dans lequel deux garçons déguisés en chevaliers veulent sauver une princesse. «Ce serait bien que ce soit la princesse qui sauve les chevaliers, parce que sinon c’est toujours les chevaliers qui sauvent les princesses, regrette Louison. Ce qui serait bien, c’est qu’il y ait un chevalier et une chevalière, qui sauveraient un roi et une reine !»

Louison et Marjane chez eux, en septembre 2018. Photo Julien Mignot pour le P’tit Libé
Marjane est d’accord : «Pourquoi ce serait toujours les filles qui seraient enfermées dans des tours et les chevaliers qui viennent les sauver ?» Parmi les films Disney qu’elle a vus, elle a gardé un bon souvenir de Rebelle, avec cette héroïne qui refuse de se laisser faire. «J’aime bien que parfois ce ne soit pas des princesses comme d’habitude, qu’elles puissent tirer à l’arc et tout ça», explique Marjane.
Le frère et la sœur ont entendu dire que les femmes étaient parfois moins payées que les hommes au travail. Comment régler ça ? «Il faut faire une manifestation, propose Marjane. Il faut convaincre tout le monde de payer autant les femmes que les hommes, parce que c’est de l’injustice.» Pour y arriver, son frère a une solution : «On va appeler la police municipale pour leur montrer qu’il faut arrêter de faire ça. Sinon ils iront en prison. Comme ça, ils auront peur d’aller en prison et ils arrêteront.»

Aide à la compréhension :
• Comment s’appellent les deux enfants ?
Quel âge ont-ils ?
• Pour quelle valeur se battent-ils ?
Ont-ils de bons exemples à la maison ?
• Quelle situation en France montre l’inégalité entre les sexes ?
Que faudrait-il faire, selon eux ? 
• Comment imaginent-ils les changements dans les histoires à lire ou les films ?
Dans votre pays :
• Les hommes et les femmes font-ils les mêmes activités à la maison ?
• Les salaires des hommes et des femmes sont-ils les mêmes ?
• Les personnes ont-elles conscience de l’importance de cette égalité, comme les deux enfants de ce texte ?
Et vous, que pensez-vous de ces deux jeunes enfants ?


2. Je n’ai que 14 ans et oui, je suis féministe
À quel âge devient-on féministe ? Ana, 14 ans, revient sur son déclic et explique pourquoi elle s'est tournée vers le féminisme au collège.
Je m’appelle Anna. Je suis une fille de 14 ans, et je suis féministe.
J’ai vécu une enfance plutôt insouciante : je ne me rendais pas compte des oppressions que subissaient les femmes, et j’y participais moi-même, sans me rendre compte de la gravité de mes propos ou de mes actes. 
Pour moi, le sexisme c’était cet homme avec une grosse moustache qui lit son journal en buvant son café, pendant que sa femme fait la vaisselle. L’époque de la misogynie était pour moi révolue, et je pensais vivre dans un monde totalement égalitaire.
C’est en fin de sixième et début cinquième (je devais avoir 11 ou 12 ans) que le déclic s’est produit.
Le féminisme via Internet
J’ai découvert une partie du féminisme sur madmoiZelle. Je pouvais passer des heures sur la tablette de ma mère à me renseigner sur ce qu’étaient le slut-shaming ou la culture du violÀ ce moment-là, tout s’est éclairé.
J’ai découvert aussi des youtubeurs avec des avis différents sur le sujet, et ça m’a permis de me faire ma propre opinion. Je comprenais enfin les mécanismes de notre société ainsi que les miens, et pourquoi ils étaient sexistes.

Le décalage
 entre les autres et moi
Arrivée en cinquième, tout me paraissait être un problème. Je me sentais très différente des autres : ce qui était pour eux normal était révoltant à mes yeux. J’éduquais le monde entier et c’était épuisantJ’avais le sentiment de vider un océan à la petite cuillère.
Je passais de longs moments à expliquer à mes propres amis en quoi leurs propos étaient sexistes ou homophobes. Je participais activement aux débats lancés en classe par mon prof d’Histoire, et il me trouvait parfois trop virulente ou déterminée.
Mais pour moi, être féministe, c’est défendre ses idées. Au sens premier, ça signifie bien sûr se battre pour l’égalité entre les femmes et les hommes, mais c’est surtout croire en ses idées et défendre toutes les femmes. Selon moi, le féminisme passe surtout par la solidarité et la bienveillance entre femmes. Se serrer les coudes est essentiel quand la société nous pousse à nous juger et à nous tirer dans les pattes.
Attouchements et hypersexualisation
Durant cette même année de cinquième, j’ai vécu des attouchements sexuels par un garçon de ma classe (il était handicapé mental). La prof m’avait mise à côté de lui et il m’a touché les cuisses et les fesses. Je me suis levée d’un coup de ma place, pour aller m’installer à l’autre bout de la classe.
L’heure d’après, je suis allée me plaindre à ma prof principale qui m’a répondu ceci :
« Mais c’est pas sa faute, il comprend pas ce qu’il fait, ta réaction était trop violente. »
Donc j’avais subi des attouchements et ce garçon s’en tirait sans rien ?
En quatrième, alors que mon corps était bien plus formé que celui des autres filles, je me suis retrouvée hypersexualisée contre mon gré par les garçons de mon collège. Certains me prenaient en photo à mon insu, d’autres tentaient de me toucher… Cette période a été très dure à vivre pour moi. Je me retrouvais dans un cercle vicieux où tout ça me mettait très mal à l’aise, mais à force, je me retrouvais à chercher la validation par les garçons… J’ai été victime de slut-shaming et de victim-blamingOn me rendait coupable de ce que je vivais.
Puis, en quatrième toujours, en plein été, j’ai mis un short au collège. Un surveillant m’a dit que « je ferais mieux de mettre quelque chose de plus couvrant la prochaine fois » et que « c’est normal après ça d’attirer les regards des garçons ».
Le harcèlement de rue, banalité sexiste
J’ai ensuite bien sûr été victime de harcèlement de rue.
Tout ce que j’ai vécu m’a poussée à me battre plus spécialement contre le slut-shaming, le harcèlement de rue, la culture du viol et la culpabilisation des victimes. Tout ceci me révolte et pourtant je n’hésite pas à en discuter avec mon entourage. Mes parents se moquent un peu de ma vision des choses : ils me trouvent trop extrême et pensent que c’est une sorte de crise d’adolescence.
De mon côté, j’essaie d’initier mes potes et ma sœur au féminisme, et c’est vraiment la plus belle chose qui me soit arrivée. Eux qui tenaient des propos que je trouvais aberrants, ils sont maintenant très ouverts et éveillés au féminisme…
Quant aux personnalités qui m’inspirent, il y a bien sûr Simone Veil, qui s’est battue pour un des droits les plus fondamentaux : le droit à l’IVG. J’ai eu la chance de lire son autobiographie l’année dernière, et je l’admire énormément depuis. Même dans un environnement qui était très hostile à son mode de pensée et à la loi qu’elle voulait faire passer, elle a réussi. Elle s’est aussi battue pour les droits des détenus et bien d’autres causes qui sont moins connues du grand public.
J’admire également Chimamanda Ngozi Adichie, écrivaine nigériane et autrice de l’ouvrage Nous sommes tous des féministes, ainsi que Malala Yousafzai, militante pakistanaise et lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2014, à 17 ans.
Le féminisme vers le lycée
Aujourd’hui, je viens de rentrer en seconde et les raisons d’exercer mon féminisme ne manquent pas. J’explique aux garçons de ma classe ce que les femmes vivent, et en quoi tenir des propos sexistes est un problème. Tous les jours, des propos me révoltent et je me bats quotidiennement.
C’est pourquoi je tiens à adresser un message à toutes les personnes de mon âge. Le féminisme est nécessaire. Le sexisme tue, agresse, viole chaque jour. À notre âge où notre personnalité se construit, il est plus que jamais important de se battre pour l’égalité !
[…]
http://www.madmoizelle.com/ Par JulietteGee  |  16 octobre 2018 | Mis à jour le 17 octobre 2018 

Aide à la compréhension :
• Décrivez les grandes étapes de la vie d’Anna, de sa découverte et de son combat pour le féminisme.
• En quoi consiste son combat ?
• Que pensent d’Ana
son professeur, 
sa mère et son père ? 
• Qui sont les personnalités qu’elle aime le plus ?

3. Après #MeToo et #BalanceTonPorc, Brigitte Lahaie dénonce un féminisme «contre les hommes»


POLEMIQUE L’animatrice radio estime que le mouvement #MeToo réduit l’homme à une pulsion sexuelle et la femme à son statut de victime…
Brigitte Lahaie, le 17 septembre 2018. — SOLAL/SIPA L.Br.
Dans une interview au Point, Brigitte Lahaie s’est confiée sur les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. Celle qui a signé la tribune sur la liberté d’importuner dans Le Monde est en rupture avec ce féminisme qui est, selon elle, « contre les hommes ».



« Le féminisme actuel n’est pas pour la femme mais contre l’homme », estime Brigitte Lahaie dans une interview publiée ce lundi. « C’est très compliqué aujourd’hui pour les hommes de prendre la parole. Dès qu’ils le font, ils passent pour des salauds ou des machos », défend-elle. « Des hommes me disent qu’ils n’osent plus offrir un café à des collègues femmes. Il y a une forme d’autocensure. Les hommes ne savent plus trop comment séduire les femmes. Et draguer, n’en parlons même pas ! (…) Il y a un vrai problème de rapports hommes-femmes. »
Responsabiliser les femmes
L’animatrice radio estime que le mouvement #MeToo réduit l’homme à une pulsion sexuelle et la femme à son statut de victime. « Ce qui me gêne beaucoup dans ce mouvement #MeToo, c’est qu’on ne responsabilise pas les femmes, qui sont réduites à des victimes d’hommes qui ne savent pas se maîtriser. Il faut apprendre aux femmes à se défendre. »
Brigitte Lahaie se dit « féministe » mais a accepté son statut de « scandaleuse ». En plein mouvement #MeToo en janvier dernier, Brigitte Lahaie avait choqué en affirmant dans Le Mondeque l'« on peut jouir lors d’un viol ». Une phrase qu’elle ne regrette pas, même si elle s’est excusée après coup.
Education « affective » dès la maternelle
« C’est une vérité qu’on n’a pas envie d’entendre. Dit par moi, c’est d’autant plus mal interprété. Si un médecin l’avait dite, cela n’aurait pas fait polémique. (…) Des gens m’ont remerciée d’avoir dit ce qu’ils n’avaient jamais pu dire à leur thérapeute », explique l’animatrice radio.
« C’est très bien que la parole se libère avec #MeToo, que la société dans son ensemble prenne conscience qu’il y a une réelle violence faite aux femmes. Mais il ne faut pas que cela donne l’impression aux femmes qu’au moindre truc qui ne leur convient pas, elles peuvent aller porter plainte », prévient-elle.
Pour elle, la solution réside dans l’éducation, dès le plus jeune âge. « Il faut une éducation affective dès la maternelle. (…) On peut faire comprendre à une petite fille que, si elle fait un petit sourire, elle va attirer le petit garçon et qu’il faut qu’elle sache dire « non » si elle ne veut pas. De même, on peut dire à un petit garçon que, s’il a envie de toucher une petite fille, il faut qu’il lui demande si elle en a envie. On pourra alors avancer. »
https://www.20minutes.fr/ - Publié le 15/10/18 à 16h27 — Mis à jour le 15/10/18 à 16h27 

Aide à la compréhension :
• Qui est la personne de la photo ?
• Que pense-t-elle des mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. Selon elle, quelles en sont
les conséquences positives ?
les conséquences négatives ?
• Que propose-t-elle pour supprimer les violences sexuelles ?
• Qu’en pensez-vous ?

4. «Liberté d’importuner» et harcèlement : que dit vraiment la loi ?
Dans une tribune publiée par Le Monde, un collectif de 100 femmes cite - et semble parfois légitimer - un certain nombre de pratiques ayant trait, selon lui, à une « drague insistante ou maladroite » (illustration). LP/Arnaud Journois
Deux tribunes, l’une signée, entre autres, par Catherine Deneuve, et l’autre écrite par la militante féministe Caroline De Haas, s’opposent sur la manière de concevoir la « drague insistante ». Certaines pratiques évoquées sont pourtant bien répréhensibles pénalement.
En signant mardi une tribune collective dénonçant un climat de « haine » présumée à l’égard des hommes, Catherine Deneuve, Ingrid Caven ou encore Catherine Millet ont affirmé une position polémique, à rebours des réactions suscitées par l’affaire Weinstein.
Evoquant une « campagne de délation », une « justice expéditive » et même une « vague purificatoire (sans) limite », ce texte a notamment fait réagir la militante féministe Caroline De Haas, qui en a rédigé un à son tour mercredi.
Cosigné par une trentaine de militantes et militant féministes, celui-ci estime que « les signataires de la (première) tribune mélangent délibérément un rapport de séduction, basé sur le respect et le plaisir, avec une violence ».
De fait, le texte originel publié sur Le Monde cite - et semble parfois légitimer - un certain nombre de pratiques ayant trait, selon lui, à une « drague  insistante  ou  maladroite ». Certaines peuvent cependant poser question au regard de la loi, comme nous l’explique Me Marion Grégoire, avocate pénaliste au barreau de Paris.
La « drague insistante »
La tribune paraphée par Catherine Deneuve démarre par cette opposition : « Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit ». « Cela dépend, répond MeGrégoire. Si par « insistante », les auteures font référence à des avances répétées, cela peut caractériser des faits de harcèlement sexuel ou moral, tels que définis par l’article 222.33 du Code pénal et punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
En plus d’être répétés, les propos doivent porter atteinte à la « dignité » de la femme en raison de leur « caractère dégradant ou humiliant », ou bien créer à son encontre « une situation intimidante, hostile ou offensante ».
« Toucher un genou »
Dans sa missive publiée sur France Info, Caroline de Haas s’insurge : « La main au cul, quand elle est exercée par des hommes de leur milieu, relève selon (les signataires de la première tribune) du « droit d’importuner » », raille-t-elle. Le passage incriminé évoque en fait des hommes ayant « eu pour seul tort que d’avoir touché un genou ».
Ce distinguo marque précisément la limite entre un simple contact et un délit, selon Me Marion Grégoire. « Toucher les parties intimes (seins, pubis, fesses) relève de l’agression sexuelle, à condition que ce geste soit effectué avec violence, contrainte, menace ou surprise », relève-t-elle. Celui-ci est alors passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros.
« Tenter de voler un baiser »
Toujours dans le même passage, le texte publié dans Le Monde fait référence à des hommes ayant « tenté de voler un baiser ». S’agit-il, comme évoqué dans le Code pénal, d’une « atteinte sexuelle commise avec surprise », et donc d’une agression sexuelle ?
« A moins d’être commise dans le cadre d’un harcèlement sexuel, une tentative d’embrasser n’est pas répréhensible, tempère Me Marion Grégoire. L’important est le respect du consentement donné, ou non ».
« Parler de choses intimes » lors d’un dîner professionnel
De la même manière, un homme qui profiterait d’un « dîner professionnel » pour        « parler de choses intimes » » et donc possiblement tenter de séduire sa collègue ou son employée, comme le suggère la tribune, n’aurait rien à se reprocher au regard de la loi, « à condition que cela ne se reproduise pas si la femme pointe que cette remarque est déplacée ».
En revanche, user de son pouvoir hiérarchique pour obtenir des faveurs relève du harcèlement, et ce même si la demande n’est pas « répétée », comme le souligne l’article 222-33 du Code pénal. Un homme qui abuserait de « l’autorité que lui confèrent ses fonctions » pour le faire encourrait trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (au lieu de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros) et sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende en cas d’agression (et non plus cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros).
De même, « si ce rejet a pour conséquence des sanctions dans le cadre professionnel, les faits pourraient constituer un cas de harcèlement », note l’avocate.
Se « frotter » à une femme dans le métro
Les signataires de la tribune du Monde estiment par ailleurs qu’une femme peut « ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit, (et) peut même l’envisager comme […] un non-événement ». Un passage qui a poussé la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes à dénoncer « des choses profondément choquantes » dans ce texte, mercredi, sur France Culture.
« Cette pratique constitue bien une agression sexuelle par surprise, confirme Me Marion Grégoire, à condition, encore une fois, qu’il s’agisse des parties intimes et que l’on arrive à prouver l’intention sexuelle de l’individu », à l’aide de témoignages.
« La liberté d’importuner »
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle », signe le collectif de 100 femmes. Mais que dit la loi sur un homme accostant une femme dans la rue, la suivant, sans agressivité manifeste, pendant quelques minutes, par exemple, et ainsi « l’importunant » ?
« Tant que les propos ne sont pas diffamants ou discriminatoires, qu’il ne s’agit pas d’insultes, que la personne n’est pas agressive ou ne se renseigne pas, par exemple, sur l’endroit où la femme habite, alors la drague dans la rue ne relève d’aucune infraction », rappelle Me Marion Grégoire. Qui souligne : « On ne peut pas créer des infractions pour chaque rapport humain un peu lourd ».
Pour répondre au cas par cas, une part d’appréciation est donc laissée au juge, notamment avec la notion de « situation intimidante, hostile ou offensante ». « Le fait que cette situation ait eu des répercussions psychologiques chez la victime, par exemple, ou encore que celle-ci en ait parlé autour d’elle, peut alors être déterminant. Des ressentis qui, ces deux tribunes le prouvent, varient parfois du tout au tout.
http://www.leparisien.fr/ |Robin Korda (@rkorda)| 10 janvier 2018, 17h50 |


Aide à la compréhension :
• Qu’est-ce qui est à l’origine des mouvements contre le harcèlement sexuel ?
• Deux opinions contradictoires ont été publiées dans les journaux en janvier dernier. 
Relevez le nom des deux signataires mentionnées dans cet article.
Que défend chacune d’elles ?
• Comment s’appelle l’avocat qui explique ici la loi, à ce sujet ?
• Analysez chaque activité susceptible d’être punie par la loi.
Donnez pour chacune d’elle les limites d’une condamnation.
Donnez, pour chacune d’elles, votre opinion.